Une attaque jihadiste a tué 71 soldats nigériens. En accord avec le président du Niger, Macron a donc reporté le sommet prévu lundi consacré à l’opération Barkhane et à la force conjointe du G5 Sahel, au début d’année 2020.
Ce constat était établi avant même que l’on prenne la pleine mesure de l’attaque d’Inates. Mais Paris s’inquiétait déjà « du décrochage des armées du Mali, du Burkina Faso et aussi du Niger qui ont enregistré des attaques très violentes contre leurs casernes ». Pour pallier ces faiblesses, le président Emmanuel Macron avait notamment avancé l’idée, le 12 novembre à l’issue d’une rencontre avec les présidents du Tchad, du Mali et du Niger, de déployer des soldats tchadiens dans cette zone. Ce projet, qui ne fait pas l’unanimité compte tenu du passif de Ndjamena lié à ses méthodes d’intervention pour le moins expéditives, reste à confirmer. Il devrait être sur la table des discussions lors du sommet du G5 remis « à début janvier » mais qui devrait toujours être dominé par le même sentiment d’urgence.