Il avait pourtant promis d’en finir avec les « petites phrases ». Emmanuel Macron a pris cet engagement jeudi lors d’une rencontre avec une poignée de journalistes reçus à l’Elysée.
Emmanuel Macron se justifie, et assume la difficulté de son poste : « J’ai beaucoup appris de ces vingt mois. Ça m’a scarifié. »
Très vite, la question des « gilets jaunes » est posée sur la table. Le chef de l’État leur lance un message : « Je fais bien la différence entre les ronds-points et ceux qui viennent manifester le samedi. Si être gilet jaune, ça veut dire qu’on est pour que le travail paie plus et que le Parlement fonctionne mieux alors je suis gilet jaune. »
Emmanuel Macron croit en son grand débat national, pensant qu’il sera maintenant « permanent ». Il mise sur une « démocratie délibérative ».
Un autre volet de cet entretien porte sur ce que l’on appelle maintenant les « petites phrases » d’Emmanuel Macron, qui donnent parfois l’image d’un président arrogant, qui ne parle pas le même langage que les Français : « J’ai toujours été sincère et je n’ai jamais voulu blesser. Dans le système où nous vivons, cette franchise n’est plus possible parce que je suis président de la République. »