A gauche comme à droite, l’acte violent d’un homme lors d’un déplacement du chef de l’Etat dans la Drôme a été vivement critiqué.
Ce mardi, en début d’après-midi, Emmanuel Macron a été giflé par un homme, lors d’un déplacement dans la Drôme, à Tain-L’Hermitage. Dans une vidéo diffusée sur Twitter et authentifiée par l’entourage du chef de l’État, on voit un homme hurler le cri de guerre royaliste « Montjoie Saint Denis ! », ainsi que « À bas la macronie », puis tenter de gifler le président.
Jean Castex appelle à « un sursaut républicain »
Dès le début des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, ce mardi après-midi, le Premier ministre a pris la parole pour dénoncer cette agression. « La politique, ça ne peut en aucun cas être la violence, l’agression verbale et encore moins l’agression physique. J’en appelle à un sursaut républicain, nous sommes tous concernés, il en va des fondements de notre démocratie », a déclaré Jean Castex.
"À travers le chef de l’État c'est tout simplement la démocratie qui est visée", déclare @JeanCASTEX suite aux images sur lesquelles un homme gifle Emmanuel Macron dans la #Drôme. "J'en appelle à un sursaut républicain, nous sommes tous concernés". #DirectAN #QAG pic.twitter.com/Fl8iGLfAiE
— LCP (@LCP) June 8, 2021
L’ancien président François Hollande a lui fait part sur Twitter de son « soutien » à Emmanuel Macron. « Agresser le président de la République c’est porter un coup insupportable et intolérable à nos institutions. Face à ce geste inqualifiable, toute la Nation doit être solidaire du chef de l’Etat », écrit-il.
Agresser le Président de la République c’est porter un coup insupportable et intolérable à nos institutions. Face à ce geste inqualifiable, toute la Nation doit être solidaire du chef de l’Etat. J’adresse dans ces circonstances tout mon soutien à @EmmanuelMacron.
— François Hollande (@fhollande) June 8, 2021
«Il est inadmissible de s’attaquer physiquement au président de la République, à des responsables politiques, mais plus encore au président qui est le Président», a insisté Mme Le Pen, en déplacement à Laxou (Meurthe-et-Moselle).
«Gifler le Président, c’est gifler la République. Intolérable, inacceptable», a de son côté estimé le patron des députés LR Damien Abad, quand Xavier Bertrand, président (ex-LR) des Hauts-de-France a rappelé que «le respect des institutions de la République et de ses représentants est un principe cardinal de notre vie démocratique».