Ce vendredi, lors de son interview au média numérique Brut, Emmanuel Macron est revenu sur les attaques contre Mila, l’adolescente menacée de mort pour avoir critiqué l’islam sur les réseaux sociaux, et Mennel, l’ancienne candidate voilée à l’émission The Voice.
Deux heures et demi durant, le président a abordé toute une variété de sujets dont celui des violences policières, terme qu’il a admis tout en rejetant le « slogan politisé » qu’il est devenu.
Boubakar salue aussi le lancement de la plateforme de signalement pour dénoncer les discriminations, annoncée par le chef de l’Etat. « C’est une bonne chose, c’est un outil. On verra ce qui sera utilisé et quelle efficacité il aura, mais au moins, il y a un problème et on essaie de mettre en place des actions pour apporter des solutions concrètes. »
Pas convaincant pour tous
Des solutions concrètes, c’est ce qui a manqué à Axel, 26 ans, au chômage depuis trois mois à cause de la crise sanitaire. Il estime que le président est resté trop flou sur la majorité des sujets : « J’ai l’impression qu’il détourne un peu les questions. Je ne le trouve absolument pas convaincant. Je lis les commentaires, et c’est pour beaucoup de monde pareil », assure le jeune homme.