L’Elysée a démenti jeudi qu’Emmanuel Macron ait évoqué une démission suivie d’une élection présidentielle anticipée, comme l’affirmait Le Figaro. Le chef de l’Etat « n’a jamais participé » à la visioconférence évoquée dans cet article, selon son entourage.
D’après l’un des participants, il envisageait d’opter pour ce choix radical afin de provoquer « dans les semaines ou les mois à venir », une élection présidentielle anticipée et reprendre la main politiquement dans le contexte de la gestion de l’après-crise du coronavirus.
« Je suis sûr de gagner, car il n’y a personne en face », aurait-il lancé. D’autant que l’élection, selon l’article 7 de la Constitution, devrait se tenir « 20 jours au moins et 35 jours au plus après l’ouverture de la vacance ». Un délai qui empêcherait presque toute préparation de l’opposition.
Contactés par Le Figaro, les services du Président ont précisé que « par principe, nous n’écartons aucune hypothèse. Mais celle de la démission n’a jamais été à l’ordre du jour ni même évoquée dans une réunion à l’Élysée. »
Dans l’après-midi, l’Élysée a officiellement démenti l’information : « Le président de la République n’a jamais évoqué sa démission » a indiqué la présidence à l’AFP.
Il « n’a jamais participé à une visioconférence avec des donateurs », au cours de laquelle, selon le quotidien, il aurait tenu ces propos. Le chef de l’État doit s’exprimer dimanche à 20 h pour dresser un premier bilan de la crise sanitaire, à l’approche d’une nouvelle phase du déconfinement.
Je sais que ce ne serait pas « merveilleux » mais si Macron démissionnait pour se faire réélire ou même s’il faut attendre 2022, il y a la solution Ségolène Royal qui, si elle était élue, non seulement nous changerait de Macron mais aussi et surtout permettrait de mettre un terme à l’hégémonie du parti présidentiel (LREM), vous vous souvenez « ni de droite ni de gauche », qui nous prive depuis 3 ans de toute vie politique digne de ce nom.