Le 1 er mai, les salariés en arrêt maladie parce qu’ils gardent leurs enfants ou sont particulièrement vulnérables, basculeront dans une indemnisation en activité partielle. Une solution pour qu’ils perdent moins en pouvoir d’achat tout en limitant les coûts pour les entreprises.
Cette mesure est soumise au vote du Parlement, et sera présentée dans un amendement au Projet de loi de finances rectificative. Le dispositif concerne également les personnes vulnérables, qui souffrent notamment d’une maladie chronique ou de faiblesses respiratoires. Objectif : empêcher la baisse de leur niveau d’indemnisation au bout d’un mois d’arrêt maladie.
En effet, la bascule vers le chômage partiel va permettre d’éviter qu’au trentième jour d’arrêt, l’indemnité journalière chute à 66% du salaire brut. Pour rappel, même si au départ l’arrêt de travail pour garde d’enfant ou vulnérabilité permet de toucher 90% de son salaire brut, quel que soit le niveau de revenu, mais sans dépasser 45,55 euros bruts par jour, l’indemnité chute à 66% du salaire par jour au bout d’un mois. Ainsi avec cette mesure, les salariés en arrêt pour garder leurs enfants percevront l’indemnité de chômage partiel de 70% du salaire brut, soit environ 84% du salaire net. Un montant élevé à 100% pour les salariés rémunérés au Smic.