L’ancien directeur de l’Institut d’études politiques de Lille Pierre Mathiot doit remettre mercredi 24 ses propositions pour une réforme du baccalauréat, avec un renforcement du contrôle continu, et une transformation du lycée, qui verrait disparaître ses filières au profit de « majeures » et de « mineures ».
Les grandes lignes de la réforme du Bac
Les séries (L, ES et S) du bac général seraient supprimées et remplacées par un parcours par modules.
Les élèves suivraient des enseignements de tronc commun et des enseignements de spécialisation, dont deux disciplines « majeures » à choisir dans un menu de neuf ou dix combinaisons possibles (par exemple maths/sciences économiques ou lettres/langues) et deux disciplines « mineures ». S’ajouteraient des enseignements facultatifs, comme les langues anciennes.
« Les élèves devraient pouvoir changer de majeure à la fin de la classe de première, et de mineure à la fin de chaque semestre », avance Claire Guéville, du Snes-FSU, qui redoute une « formation zapping ».
Conformément à la promesse d’Emmanuel Macron, le bac serait « resserré » avec six épreuves nationales: les deux épreuves de français en première (l’écrit et l’oral) et quatre épreuves en terminale. Les lycéens en passeraient deux au printemps, suffisamment tôt pour que les résultats soient intégrés dans la plateforme d’admission post-bac Parcoursup.