À travers les États-Unis, les manifestations contre le confinement, imposé dans le cadre de l’épidémie de coronavirus, se multiplient.
« Les chiffres mentent » ou « Rouvrez le N.H. », pouvait-on lire sur certaines pancartes brandies par les manifestants, qui semblaient ignorer les consignes de distanciation formulées par les autorités. Parmi eux figuraient des hommes armés et cagoulés, façon milice. « Les gens sont tout à fait prêts à faire ce qu’il faut », mais « les chiffres ne justifient pas les mesures de confinement draconiennes que nous avons dans le New Hampshire », assure Skip Murphy, 63 ans, qui s’est présenté comme un électeur de Donald Trump.
« La pauvreté tue aussi », était-il inscrit sur une pancarte, « Je n’obéirai pas à des décrets illégaux », affirmait une autre. A Austin, capitale du Texas, ils étaient environ deux cent cinquante, là aussi peu soucieux des règles de distanciation. Leurs slogans dénonçaient notamment « l’effondrement économique » précipité par l’arrêt de toutes les activités non « essentielles ». Des manifestations ont aussi eu lieu à Columbus (Ohio), à San Diego (Californie) ou encore dans l’Indiana, le Nevada et le Wisconsin, selon des médias locaux. Partout, les manifestants, brandissant souvent des drapeaux américains, semblaient ignorer les consignes de distanciation sociale.