Les fourmis produisent naturellement des substances capables de détruire des germes, telles des bactéries ou des champignons. Elles représentent une source potentielle de nouveaux médicaments pour traiter les infections humaines.
Les chercheurs ont analysé vingt espèces de fourmis. Au total, douze d’entre elles possèdent des propriétés antimicrobiennes. La taille des fourmis ou des colonies étudiées n’avait pas d’impact sur leur capacité à résister aux microbes. Selon eux, « deux des espèces qui ont démontré la plus forte activité antimicrobienne font partie des plus petites fourmis testées ».
« L’une des espèces que nous avons examinées, la fourmi voleuse (Solenopsis molesta), a eu l’effet antibiotique le plus puissant parmi celles que nous avons testées » détaille Adrian Smith, coauteur de l’étude.
Les chercheurs souhaitent en savoir plus sur la façon dont ces insectes sociaux combattent les agents pathogènes. Cela pourrait permettre de lutter contre « l’augmentation des agents pathogènes résistants aux antibiotiques qui infectent environ deux millions de personnes chaque année aux États-Unis ».
Les ligues de protection des animaux ne vont pas être content …