De plus en plus d’automobilistes choisissent de désactiver le système AdBlue, dispositif antipollution obligatoire pour les véhicules diesel récents, en raison des nombreux dysfonctionnements et des coûts élevés de réparation. Obligatoire depuis 2019, l’AdBlue réduit les émissions de NOx, mais ses pannes répétées, le voyant moteur récurrent, et les frais de maintenance poussés jusqu’à 5 000 euros, poussent certains conducteurs à se tourner vers des méthodes illégales. En modifiant les paramètres du calculateur d’injection, il est possible de neutraliser le filtre SCR, mais cette manipulation est sanctionnée d’une amende de 7 500 euros.
Malgré les risques, certains garages offrent cette option pour un prix de 250 à 300 euros, permettant ainsi aux conducteurs de continuer à rouler sans AdBlue. Ce choix, bien qu’illégal, est perçu comme un soulagement par des automobilistes excédés, qui évoquent une réduction de leur consommation de carburant et l’absence de pannes.
Des alternatives, comme l’ajout d’eau déminéralisée dans le réservoir AdBlue, sont également tentées. Toutefois, les professionnels mettent en garde contre les risques mécaniques et rappellent l’importance d’un entretien correct, ainsi que de la conformité légale du véhicule, notamment lors du contrôle technique.