Le cas d’un proche collaborateur de Laurent Wauquiez à la région Auvergne-Rhône-Alpes, dont le salaire a éveillé les soupçons de la Chambre régionale des comptes, a été transféré au Parquet national financier, a indiqué le parquet de Lyon mardi.
Un montant jugé « disproportionné », au point de signaler les faits au parquet de Lyon, ce qu’a fait le procureur financier de la CRC le 30 juin sur le fondement de l’article 40 du Code de procédure pénale.
Celui-ci stipule que « toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit, est tenu d’en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs ».
« Compte tenu de la nature des faits », le parquet de Lyon s’est dessaisi au profit du PNF le 22 juillet, a-t-on appris de même source. Un signalement de l’association Anticor sur les mêmes faits a également été transmis.
Pointé du doigt par l’opposition
Le cas d’Ange Sitbon, que l’opposition régionale de gauche présente comme « l’homme des basses besognes clientélistes » de la majorité de droite, avait été évoqué dans le rapport d’observations définitives de la CRC sur la gestion de la collectivité entre 2015 et 2018.