L’ex-président de la République, appelé à comparaître lundi dans l’affaire dite « des écoutes », est au centre, depuis plusieurs années et à son grand dam, de nombreuses affaires politico-judicaires.
Que reproche-t-on à l’ancien président?
D’avoir peut-être tenté d’échanger des informations confidentielles contre un coup de piston. En 2013, Nicolas Sarkozy attend une décision importante de la Cour de cassation dans l’affaire Bettencourt (pour laquelle il a obtenu un non lieu).
Son avocat, Thierry Herzog est en contact avec l’avocat général auprès de la Cour de cassation, Gilbert Azibert. Et Thierry Herzog appelle Nicolas Sarkozy pour lui laisser entendre que le magistrat pourrait les aider mais qu’en échange il faudrait l’aider à obtenir un poste prestigieux à Monaco.
Les écoutes téléphoniques ont enregistré l’avocat disant à l’ancien président en parlant du magistrat. « Il m’a parlé d’un truc. Il aurait besoin d’un coup de pouce pour Monaco. » Et Nicolas Sarkozy répond dans un autre coup de fil. « Ok dis lui que je m’en occupe, je vais en parler au Prince. »
Voilà, en gros ce qui a été qualifié de corruption et de trafic d’influence.