L’Assemblée nationale a adopté jeudi soir une proposition de loi UDI-Agir pour combattre les discriminations professionnelles subies par les diabétiques et les autres malades chroniques. Porté par la centriste Agnès Firmin Le Bodo, le texte a été voté à l’unanimité en première lecture et doit maintenant être examiné par le Sénat.
« Ces discriminations viennent d’une réglementation obsolète, totalement déconnectée des progrès thérapeutiques et des conditions actuelles de travail », indique le texte, portée par la centriste Agnès Firmin Le Bodo. « En effet, si par le passé la gestion au quotidien de la maladie a pu justifier des mesures de précaution pour certains corps de métiers, les innovations technologiques et les évolutions thérapeutiques permettent aujourd’hui à la personne diabétique de tenir la plupart des emplois. La proposition est en bonne voie : elle a été votée jeudi soir à l’Assemblée nationale en première lecture et doit maintenant être examinée par le Sénat.
La proposition de loi prévoit que « nul ne peut être écarté d’une procédure de recrutement ou de l’accès à un stage ou à une période de formation au seul motif qu’il serait atteint d’une maladie chronique, notamment de diabète ». Les situations seraient alors examinées « au cas par cas, au vu d’un examen médical ou d’un avis émis sur dossier », ce qu’ont salué tous les orateurs.