Marion Hänsel, qui a porté à l’écran le roman de Yann Queffélec « Les Noces Barbares », mais aussi « Dust » du prix Nobel J.M. Coetzee, est décédée ce lundi à l’âge de 71 ans.
L’auteure-réalisatrice, productrice et comédienne avait marqué dès ses débuts, en 1982. « Le lit », son premier long-métrage, d’après un roman de Dominique Rollin, lui valu le Prix Cavens décerné par la critique à la meilleure production d’un cinéaste belge.
Deux ans plus tard, Marion Hansel adaptait « Dust », du roman du Sud-Africain J.M. Coetzee offrant, sous le soleil dur d’Afrique du Sud, un rôle inoubliable à Jane Birkin aux côtés de Trevor Howard. A Venise, le film récoltait le Lion d’Argent, ce qu’aucun réalisateur belge n’avait fait avant cela.
Née à Marseille en février 1949, Marion Hänsel a grandi à Anvers avant de visiter le monde, souvent caméra au point. Sa filmographie est riche d’une quinzaine de films, dont certains resteront dans la mémoire des amateurs du 7e art : citons « Les Noces Barbares » adapté du roman qui avait valu le Goncourt à Yann Queffelec en 1985, « Il Maestro » avec Charles Aznavour, « Between the Devil ans the Deep Bue Sea » (sélectionné en compétition officielle à Cannes) ou l’étonnant « Nuages : lettres à mon fils ».