Des fossiles vieux de près de 3,5 milliards d’années découverts en Australie sont l’empreinte des plus anciens micro-organismes connus ayant vécu sur Terre, ont confirmé des scientifiques dans une étude publiée lundi dans les Comptes-rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS).
Les chercheurs des universités de Californie et du Wisconsin ont identifié, grâce à une nouvelle technologie de spectrométrie de masse, les signatures chimiques de onze spécimens microbiens qui appartiennent à cinq espèces dont certaines étaient similaires à celles existant aujourd’hui.
« C’est le premier lieu le plus ancien sur la planète où nous avons à la fois l’empreinte morphologique et chimique de la vie », explique John Valley, professeur de géochimie et de pétrologie à l’université du Wisconsin, le principal co-auteur de cette étude. « Nous avons aussi découvert qu’il existait plusieurs types de métabolismes et différentes espèces avec des fonctions biologiques différentes : certaines produisaient du méthane, d’autres en consommaient ou utilisaient l’énergie solaire pour la photosynthèse », précise-t-il à l’AFP.