Appelé à défendre l’ex-président des Etats-Unis devant les sénateurs, Bruce Castor a tenu un plaidoyer qui n’a pas convaincu. À la sortie, le camp des Démocrates était tout heureux.
Au soir du premier jour du procès de Donald Trump, ce mardi 9 février à Washington, démocrates et républicains se sont entendus sur un seul point : la performance de son avocat Bruce Castor n’était pas au niveau. « Il parlait pour ne rien dire », a déclaré le sénateur républicain John Cornyn. « J’ai entendu beaucoup d’avocats plaider et ce n’était pas l’un des meilleurs », a-t-il encore assené. Sa consœur, la sénatrice Lisa Murkowski s’est, elle, dite « atterrée » : « Je ne vois pas où il voulait en venir ».
Is Donald #Trump really open his wallet and going to pay for this legal performance, for this guy (Bruce Castor) ? #senate #impeachment trial pic.twitter.com/q7zJLsJ0jz
— joop veen (@jbveen) February 10, 2021
for those of you who missed the first part of the #impeachment trial, i made you a video that sums up Bruce Castor Jr’s 30 minute ramble pic.twitter.com/YZe4vHCejv
— Audrey Burquest (@amburqq) February 10, 2021
Bruce Castor, 59 ans, fut longtemps procureur d’un comté de Pennsylvanie, et a rejoint in extremis la défense de l’ancien président après la démission de cinq avocats. Il s’est exprimé en premier pour défendre Donald Trump, mais a multiplié les digressions sur les sénateurs « des gens extraordinaires » qui « suscitent la fierté » de leurs électeurs et les métaphores sibyllines (« les vannes ouvertes », « le pendule politique »…)