Selon le « New York Times », l’entreprise possédant l’hélicoptère ne disposait pas des autorisations pour faire voler son appareil avec ces conditions météorologiques.
La certification délivrée par la FAA (Federal Aviation Administration) à Island Express limite l’utilisation des appareils aux conditions de vues normales (ou VFR, Visual Flight Rules). Ces conditions sont décrites de manière précise : il faut au minimum 4,8 km de champ de vision et des nuages pas plus bas que 300 mètres. « L’entreprise n’avait pas l’autorisation de laisser ses pilotes naviguer aux instruments » a précisé Kurt Deetz, un ancien chargé de sécurité de Island Express.
L’hélicoptère était équipé d’instruments suffisamment sophistiqués pour naviguer en conditions limitées, et le pilote, Ara Zobayan, était qualifié par l’autorité fédérale à piloter dans ce type de circonstances.