Les affrontements, qui ont déjà fait au moins 67 morts, font suite à trois décennies de tension entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie.
L’Azerbaïdjan et les séparatistes arméniens affirment, mardi 29 septembre, s’être infligés de lourdes pertes, au troisième jour de combats – les plus meurtriers depuis 2016 – les opposant dans le Haut-Karabakh, malgré des efforts internationaux pour y mettre fin.
Plusieurs dirigeants étrangers, dont la chancelière allemande Angela Merkel, ont appelé à un cessez-le-feu immédiat et le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit en urgence mardi soir, pour tenter d’éviter une guerre ouverte entre Erevan et Bakou qui risquerait de déstabiliser la région et d’y entraîner les puissances régionales, la Turquie et la Russie.
L’Élysée a annoncé que la France allait déclencher une coordination du groupe de Minsk dans les prochains jours pour établir les responsabilités et trouver une voie de sortie.
Le bilan officiel de ces combats meurtriers s’établit, mardi à la mi-journée, à 98 morts, dont 14 civils : dix en Azerbaïdjan et quatre côté arménien. Mais les deux camps affirment chacun avoir tué des centaines de militaires ennemis.