À la veille de sa présentation officielle, le Premier ministre a détaillé le fonctionnement du plan de relance de la France, pour faire repartir l’économie hexagonale durement touchée par la pandémie.
« Ce plan ne se contente pas de panser les plaies de la crise. Il prépare l’avenir », vante Jean Castex à propos de ce plan de 100 milliards d’euros. Une enveloppe « à la hauteur de la situation exceptionnelle que nous traversons », estime-t-il, alors que les prévisions font état d’une récession de 11% pour 2020.
Une enveloppe répartie en trois tiers
Le Premier ministre rappelle avoir retenu « trois priorités ». En premier lieu, « le verdissement de notre économie » qui bénéficiera de 30 milliards d’euros. « Cela s’appliquera à la rénovation thermique des bâtiments, aux investissements dans les infrastructures et dans la mobilité verte, au développement de technologies vertes, à la stratégie hydrogène », fait-il valoir.
Quelque 35 milliards d’euros seront aussi consacrés à « rendre la France plus compétitive et plus souveraine ». Ce pilier comprend une baisse des impôts de production de 10 milliards en 2021 et de 10 milliards en 2022, « une mesure majeure notamment pour protéger notre industrie », explique le Premier ministre. Le plan contient également « des dispositions concernant le renforcement des fonds propres des entreprises, notamment les entreprises de taille intermédiaire, qui innovent et exportent ».