Plus de 130 ans après les meurtres de Whitechapel, deux scientifiques britanniques assurent avoir découvert l’identité du tueur.
Jari Louhaleinen, scientifique à l’université de Liverpool, et David Miller, scientifique à l’université de Leeds, travaillent sur l’identification du « tueur du Whitechapel » depuis 2007 à partir de fragments d’ADN et de tests génétiques. Ils ont publié les résultats de leurs travaux dans la revue Journal of Forensic Sciences, dans lesquels ils confirment l’identité de celui qui était déjà le principal suspect de l’époque: un certain Aaron Kosminksi, barbier et émigré polonais, âgé de 23 ans.
Pour en arriver à établir l’identité du tueur, ils se sont basés sur le châle retrouvé par les enquêteurs dans la nuit du 30 septembre 1888, sur le corps de Catherine Eddowes, la quatrième victime. En l’analysant, ils ont découvert du sang et du sperme dont ils ont extrait les ADN mitochondrial, c’est-à-dire l’ADN hérité de la mère.
Ils ont ainsi procédé à des tests génétiques sur les descendants vivants connus du principal suspect de Scotland Yard, Aaron Kosminski. La comparaison ADN a permis de révéler que la police avait vu juste à l’époque, elle qui s’était résolue à le relâcher, faute de preuves.