Placé en alerte maximale, le volcan indonésien Agung a de nouveau craché jeudi des nuages de cendre. Une explosion et des coulées de lave avaient tué plus de 1 500 personnes en 1963.
Fin septembre, les autorités avaient déjà déclaré l’état d’alerte maximale et jusqu’à 150 000 personnes avaient évacué leur domicile de l’est de Bali de manière préventive. Faute d’éruption, l’état d’alerte avait finalement été abaissé et la majorité des gens étaient rentrés chez eux.
En se basant sur la dernière éruption de 1963 qui avait fait près de 1 500 morts, les volcanologues pronostiquent que l’actuel rejet régulier de fumée et de cendres, pourrait s’étaler durant un mois avant le déclenchement d’une éruption magmatique plus importante, considérée toutefois comme « imminente ». Une nouvelle fois, l’est de Bali est donc contraint à la patience… et à la prudence.