En s’appuyant sur des matériaux nouveaux issus de l’eau de mer, Big Blue espère mettre au point la batterie idéale pour la voiture électrique du futur.
La découverte a été faite par IBM Research , où ses chercheurs travaillaient sur l’innovation en science des matériaux. Cette nouvelle conception éliminerait le besoin de métaux lourds dans la production de batteries, y compris le besoin de cobalt en métaux précieux.
IBM Researchers have discovered a new battery design built without heavy metals. This means we could alleviate certain environmental concerns hovering above today's battery options.
Learn more about this discovery: https://t.co/uKuITL2cmt pic.twitter.com/LIFCRheqly
— IBM Research (@IBMResearch) December 18, 2019
Selon les tests en laboratoire réalisés par IBM, les batteries dépourvues de métaux lourds offrent plusieurs autres atouts par rapport aux accumulateurs au lithium. Elles sont notamment moins chers à produire car elles sont exemptes de métaux lourds. « Ces matériaux sont généralement très gourmands en ressources » rappelle IBM. Les batteries d’IBM sont aussi plus rapides à recharger. Il suffit en effet moins de 5 minutes pour atteindre les 80% d’autonomie. A titre d’exemple, la recharge rapide SuperVOOC 65W d’Oppo recharge une batterie au lithium de 4000 mAh à 100% en 25 minutes. Ce n’est pas tout. Les batteries disposent aussi d’une meilleure efficacité énergétique et d’une plus haute densité d’énergie et de puissance que les accumulateurs présents dans les appareils actuels.
Pour mener à bien son projet, IBM multiplie les partenariats avec des entreprises de renom : Mercedes-Benz, Central Glass (un fournisseur d’électrolyte pour batteries) et Sidus (fabricant de batteries). « Le développement de cette batterie est encore en phase d’exploration mais nous espérons faire naître un écosystème qui mènera à sa réalisation concrète » souligne IBM. On vous en dit plus dès que possible.