Agriculteur à la retraite et chauffeur de car scolaire depuis dix-sept ans, Damien Tabard a été licencié pour des «arrêts sauvages» permettant de déposer une collégienne devant chez elle. Son entreprise parle de non-respect de la hiérarchie et d’insultes.
Il n’avait pas pris cette décision sans raison: cela évitait à l’adolescente de marcher pendant 600m, le long d’une départementale étroite à double sens, au lieu-dit Entrecolles, aux Billanges.
« Il n’y a pas d’éclairage public, il n’y a pas de trottoir. C’est une route passante car il y a tous les gens qui vont travailler à Limoges donc c’est extrêmement dangereux », décrit Christelle Nozière, la mère de l’adolescente, dans « Apolline Matin » ce mercredi sur RMC et RMC Story.
Pour moi ce n’est pas grave après tout, je trouverai un emploi par ailleurs, on cherche des chauffeurs partout. Mais ça me fait de la peine de laisser des enfants que j’aimais bien. Je voulais qu’ils soient en sécurité. C’est difficile de laisser un enfant seul sur la route. Tout comme de contraindre une maman avec une poussette et son bébé à marcher le long d’une voie dangereuse pour rejoindre un arrêt alors que mon bus passe juste devant chez eux.
Le chauffeur de bus
Dans les colonnes du Populaire du Centre