Un syndicat de policiers promet à un homme identifié comme un boxeur ayant frappé des gendarmes durant la manifestation des «gilets jaunes» samedi à Paris de lui «apprendre le code pénal».
C’est une des images marquantes de l’acte 8 du mouvement des gilets jaunes : samedi, sur un pont parisien (la passerelle Leopold-Sédar-Senghor), lors d’une confrontation directe entre forces de l’ordre et manifestants, un homme sort des rangs et frappe un gendarme mobile (sur le bouclier et le casque) à mains nues, visage découvert. Ses gestes rappellent ceux d’un boxeur. Sur d’autres images diffusées, un homme à l’apparence similaire frappe un gendarme tombé au sol.
D’après plusieurs médias, dont France Info et Le Parisien, l’agresseur présumé a été identifié par les services de la Direction opérationnelle des services techniques et logistiques (DOSTL). Il s’agirait d’un boxeur professionnel, champion de France de sa catégorie dans les années 2000. Contrairement à ce qui a été annoncé dans un premier temps, il n’avait pas encore été interpellé samedi en début de soirée.