Une étude américaine n’ayant pas encore été acceptée pour publication dans une revue médicale montre que l’hydroxychloroquine n’apporterait pas d’amélioration et présenterait un risque de décès potentiellement plus élevé pour les patients atteints du COVID-19.
Les résultats d’une première étude sur la chloroquine sont tombés. Il s’agit de la plus large étude jusqu’ici mais elle reste encore limitée puisqu’elle ne concerne que 368 hommes, de 59 à 75 ans dans des hôpitaux pour vétérans.
Les auteurs de l’étude ne prétendent pas avoir une réponse définitive sur la chloroquine, mais mettent en garde sur les dangers car selon leurs résultats, les patients qui ont reçu de la chloroquine sont plus nombreux à mourir. Parmi ceux qui ont reçu que les traitements classiques, 11% sont décédés, contre 28% pour ceux qui ont reçu un traitement à l’hydroxychloroquine.
Parmi ceux qui ont reçu une combinaison hydroxychloroquine et azithromycine, ce qui est l’hypothèse sur laquelle on fonde les espoirs, 22% sont décédés. Par ailleurs, les patients traités à la chloroquine n’ont pas été moins nombreux à avoir besoin de respirateur. L’étude note également des indices qui laissent penser que la chloroquine peut avoir endommagé des organes chez certains patients.