L’hospitalisation de Donald Trump en fin de semaine dernière, après un test positif au coronavirus, a renforcé la place centrale qu’occupe la crise sanitaire dans la campagne pour l’élection présidentielle du 3 novembre aux Etats-Unis.
L’actuel locataire républicain de la Maison blanche a retrouvé mercredi le Bureau ovale, deux jours à peine après être sorti de l’hôpital, avec la volonté de se présenter comme un homme ayant surmonté la maladie et l’objectif de repartir en campagne pour refaire son retard sur son rival démocrate Joe Biden, donné en tête des intentions de vote.
Une semaine après un premier débat chaotique et marqué par des attaques personnelles, le 30 septembre à Cleveland (Ohio), la campagne Trump a souligné la volonté du président sortant de participer comme prévu au deuxième des trois débats programmés en amont du scrutin, le 15 octobre à Miami (Floride). Joe Biden a dit vouloir que les conditions sanitaires soient réunies.
Avant cette nouvelle confrontation télévisée entre Donald Trump et Joe Biden se tenait mercredi soir à Salt Lake City (Utah) l’unique débat des colistiers, lors duquel le vice-président républicain Mike Pence et la sénatrice démocrate Kamala Harris se sont notamment opposés sur la gestion par l’administration Trump de la crise sanitaire.