Après avoir été blessés durant la bataille de Baghouz, les deux enfants et leur mère ont été placés dans un camp de réfugiés au Kurdistan, où ils sont détenus depuis trois mois
La décision de justice pourrait ouvrir la voie à d’autres rapatriements. Ce lundi 6 mai, les parents d’une femme détenue dans un camp du Kurdistan syrien avec ses deux enfants, saisissent la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH). Ils souhaitent que la France soit condamnée après avoir refusé le rapatriement de ces trois personnes, selon l’annonce des grands-parents à l’AFP, rapporte notamment Le Monde.
« Des traitements inhumains et dégradants »
Mes Marie Dosé, Henri Leclerc, Catherine Bauer-Violas et Denis Garreau expliquent les raisons de cette procédure : « En refusant de rapatrier cette mère et ces deux enfants malades, blessés, et dans un état de faiblesse extrême, (…) la France expose consciemment et délibérément ceux-ci à des traitements inhumains et dégradants, violant ainsi l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme », ont indiqué les conseils du couple, relaie Le Monde