Le Premier ministre s’est exprimé devant les députés en réponse à Jean-Luc Mélenchon. Une intervention qui a déclenché des applaudissements dans l’hémicycle.
Edouard Philippe, qui venait d’être interrogé par Jean-Luc Mélenchon sur le devenir de la motion de censure déposée contre le gouvernement, a assuré que celui-ci était « à la disposition » de l’Assemblée nationale. Ce débat « aura lieu pleinement et nous pourrons exprimer nos désaccords, parce que fondamentalement M. Mélenchon nous sommes d’accord pour défendre la République et pour défendre la démocratie », a lancé le Premier ministre, sous les applaudissements de l’Hémicycle, opposition comprise.
Jean-Luc Mélenchon venait d’expliquer à la tribune que si l’examen de cette motion devait être reporté, « nous n’en ferions pas un drame », compte tenu de la fusillade de Strasbourg. Mais pour le député des Bouches-du-Rhône, « il faut que la République, ses passions, ses mobilisations, puissent continuer », avait-il plaidé. Auparavant, il avait assuré de la « totale solidarité des Insoumis dans la traque » du suspect. « Nous sommes certains que vous avez fait et que vous faites pour le mieux », a-t-il affirmé, jugeant qu’il « ne faut pas qu’il y ait de récupération politicienne de ce moment ».