Neuf jours après sa disparition, l’enquête piétine pour retrouver Delphine Jubillar, cette infirmière du Tarn qui n’a plus donné signe de vie depuis le 15 décembre.
Au lendemain de l’ouverture d’une information judiciaire pour « arrestation, enlèvement, détention ou séquestration arbitraire pendant plus de 7 jours », les enquêteurs de la section de recherche de Toulouse ont procédé, hier, sous l’autorité d’un juge d’instruction à une perquisition du domicile de Delphine en présence de son mari, Cédric Jubillar. Il était entouré par des membres de sa famille alors que les techniciens de l’identification criminelle passaient au peigne fin le pavillon.
« Aucune découverte intéressante » n’a été faite, a indiqué Alix Cabot-Chaumeton, la procureure adjointe de Toulouse.
Les enquêteurs sont restés toute la matinée dans le domicile autour duquel les gendarmes tarnais empêchaient toute circulation. Les proches de Cédric Jubillar ont sorti quelques sacs dont une bonne partie est destinée aux enfants du couple hébergés dans la famille. Les enquêteurs ont procédé à une fouille en règle des différentes pièces de la maison de 100 m2 ainsi que du sous-sol.
Lors de l’enquête préliminaire, les gendarmes auraient déjà passé la maison au Bluestar, un produit destiné à révéler d’éventuelles traces de sang. Une vérification qui n’a rien donné.