Les indicateurs mesurant la propagation du Covid-19 stagnent en France, et la perspective du brassage des populations pour les fêtes de fin d’année inquiètent les scientifiques pour le début 2021.
Invitée mercredi sur le plateau de BFMTV , Karine Lacombe, infectiologue et cheffe du service des maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Antoine à Paris, déclarait : « Je ne vois pas comment, actuellement, on peut éviter une troisième vague, d’autant plus que l’on n’a pas encore lancé la campagne vaccinale qui ne peut être que le seul facteur positif qui peut vraiment influencer l’évolution de l’épidémie. »
Patrick Pelloux, médecin urgentiste, invité de LCI ce jeudi rejoignait cet avis : « Le confinement n’a pas arrêté l’épidémie […] Il y aura quasiment de manière inéluctable une troisième vague. »
🗣 @PatrickPelloux : "Le #confinement n'a pas arrêté l'épidémie […] Il y aura quasiment de manière inéluctable une 3e vague."
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— LCI (@LCI) December 10, 2020
Côté gouvernement, le porte-parole Gabriel Attal, invité de CNews mercredi, avouait lui aussi : « Il y a un risque de troisième vague. C’est déjà le cas aux États-Unis et dans certains pays asiatiques. Ce risque existe, et je pense que les Français l’ont parfaitement intégré. »
Quel calendrier et quelle intensité ?
Si, selon les spécialistes, une troisième vague est d’ores et déjà actée, son intensité et son calendrier restent indéfinissables, comme l’explique Karine Lacombe : « La question que l’on se pose et que personne ne peut prédire actuellement, c’est l’intensité de cette troisième vague. On espère qu’elle sera peu importante, parce qu’on va maintenir une pression sur la dynamique de l’épidémie. »
