C’est un pas décisif vers le début des vaccinations avant la fin de l’année en Europe. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé lundi 21 décembre qu’elle autorisait la distribution dans l’UE du vaccin anti-Covid de Pfizer-BioNTech quelques heures après le feu vert de l’Agence européenne des médicaments (AEM).
« Bruxelles a donné son feu vert au vaccin Pfizer-BioNTech. Les campagnes de vaccinations débuteront dimanche dans plusieurs pays. » « Dont la France ! », s’exclame Le Parisien. « Conçu en à peine plus de huit mois, son efficacité affichée paraît impressionnante, pointe le journal : 95%, c’est aussi bien que le vaccin contre la rubéole et la rougeole, près de deux à trois fois mieux que celui de la grippe. »
Alors, « avec les vacances et le brassage des générations à Noël, on s’attend à l’arrivée d’une troisième vague à la fin de la première semaine de janvier, prévient Le Parisien. Et l’arrivée du vaccin ne va pas produire d’effets tout de suite, car il faut deux injections et 21 jours d’intervalles entre les deux. Et l’apparition des premiers anticorps ne survient qu’après dix jours, mais cela peut grandement aider quand même à éviter une quatrième vague. »
L’arrivée de ce vaccin aurait pu être le plus beau des cadeaux de Noël mais la fête est quelque peu gâchée par les interrogations autour de la nouvelle forme de coronavirus apparue en Angleterre…
C’est ce que constate Libération : « Alors que le Covid-19 sévit vigoureusement dans une Europe déjà calfeutrée, la nouvelle variante du SARS-CoV-2 apparue au Royaume-Uni provoque un branle-bas de combat dans de nombreux pays. Jamais une mutation de ce virus n’aura semé une telle panique, alors même que des milliers de minuscules modifications génétiques ont été identifiées depuis le début de la crise. La crainte, pointe le journal : que cette nouvelle souche soit plus virulente que les autres. Jusqu’ici, il n’y en a pas la trace, mais c’est « tout à fait possible », a estimé hier le ministre de la Santé, Olivier Véran. »