Emmanuel Macron envisage une campagne de vaccination pour le grand public qui démarre « entre avril et juin » contre le Covid-19, après une première vague réservée aux publics les plus fragiles, a-t-il déclaré mardi lors d’un point de presse avec le Premier ministre belge Alexander De Croo. Le chef de l’Etat prévoit pour début 2021 « une première campagne de vaccination très ciblée, avec des vaccins de première génération », suivie d’une « deuxième vague de vaccination qui s’ouvrira, quelque part entre avril et juin qui, elle, sera plus large et plus grand public et qui ira vers une stratégie de vaccination du plus grand nombre », a-t-il expliqué.
Le tour des soignants viendra lors de la deuxième phase « dès lors qu’un nombre plus important de doses sera disponible » selon la Haute autorité de santé. Mais selon une étude menée par Santé Publique France sur l’acceptation d’un vaccin contre le Covid-19, les soignants ne seraient pas forcément très enclins à se faire vacciner. Quand on leur demande les raisons, les soignants non-vaccinés remettent en question l’efficacité du vaccin et redoutent des effets secondaires. « Nous n’avons aucune données scientifiques publiées par les différents laboratoires. On attend de voir ce qu’il en est », confie Thierry Amouroux, porte-parole du syndicat national des professionnels infirmiers.