La parole pourrait-elle être un principal vecteur de transmission du Covid-19, au même titre que la toux et l’éternuement ? C’est ce qu’affirment des scientifiques suite à une expérience parue dans la revue scientifique PNAS le 13 mai.
Les microgouttelettes de salive générées par la parole peuvent rester suspendues dans l’air d’un espace fermé pendant au moins 8 minutes, selon une expérience réalisée par des chercheurs de l’Institut national du diabète et des maladies digestives et rénales (Etats-Unis), et publiée mercredi dans la revue PNAS.
#Speech droplets generated by #asymptomatic carriers of #COVID19 #coronavirus (SARS-CoV-2) are increasingly considered to be a likely mode of disease transmission, finds a new study in #PNAS (13 May 2020), using laser light scattering observations that re…https://t.co/EQBq8yngOp
— Erwin Loh (@erwinloh) May 13, 2020
La propagation du nouveau coronavirus Sars-Cov-2 par la toux et l’éternuement est bien connue, mais lorsque l’on parle, on projette également des microgouttelettes invisibles de salive qui peuvent contenir des particules virales. Plus elles sont petites, plus elles restent longtemps en suspension dans l’air, tandis que les plus lourdes, par l’effet de la gravité, vont retomber plus vite au sol.
La transmission par l’air expiré est bien étudiée pour des virus comme celui de la rougeole, qui est l’un des plus contagieux connus et est capable de se loger dans des gouttelettes microscopiques, mais les chercheurs tentent encore de quantifier ce mode de contamination pour le Sars-Cov-2.