Le coronavirus continue de s’étendre dans le monde, ce lundi 6 avril. Depuis le début de l’épidémie, plus de 65 000 personnes sont mortes, et plus d’1,2 millions de cas ont été recensés.
– Alors que le nombre de morts continue de baisser dans certains pays Européens, dont l’Italie, l’Espagne ou la France, les États-Unis, et en particulier l’État de New York, sont submergés par la crise.
– Le France va sans doute connaître en 2020 sa pire année de récession économique depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, a estimé lundi le ministre de l’Economie Bruno Le Maire lors d’une audition par la commission des Affaires économiques du Sénat.
« Le chiffre de croissance le plus mauvais qui ait été fait par la France depuis 1945, c’est en 2009 après la grande crise financière de 2008: -2,2%. Nous serons vraisemblablement très au-delà des -2,2% » cette année, a affirmé le ministre.
– Dans le sillage de Tokyo (+ 4,24 % à la clôture), Paris et Francfort ont ouvert sur des hausses respectives de 3,46 % et 3,81 % tandis que Milan progressait de 3 % et Londres de 2,43 % vers 7H50 GMT. « Les investisseurs évacuent le pessimisme. ils se focalisent sur ce qu’il y a de plus positif : le ralentissement du taux de mortalité causé par le coronavirus. L’Italie, l’Espagne, la France et l’Allemagne ont vu les chiffres reculer », commente Naeem Aslam, analyste de Avatrade.
– Le confinement ne doit pas être relâché « trop tôt », estime Hirsch. Le confinement « a eu un impact majeur » sur l’évolution de l’épidémie de coronavirus en France et ne doit pas être relâché « trop tôt », même s’il est amené à devenir « plus subtil », a estime le directeur général de l’AP-HP. « Si on voit les choses se stabiliser, c’est parce que le confinement a été mis en place », a déclaré sur France inter Martin Hirsch, en assurant que l’obligation faite aux Français de rester chez eux avait permis de « sauver des vies ».