A la veille de l’interview d’Emmanuel Macron sur France 2 et TF1, le chef de l’Etat réunit, mardi 13 octobre, un nouveau Conseil de défense sanitaire pour organiser la réponse à la pandémie de Covid-19. Le gouvernement doit étudier les moyens d’endiguer une deuxième vague. Avec la recrudescence de l’épidémie, Montpellier (Hérault) et Toulouse (Haute-Garonne) ont basculé en zone d’alerte maximale dans la nuit de lundi à mardi.
– Invité de France Info hier matin, Jean Castex a écarté l’idée d’un reconfinement national sans exclure des reconfinements locaux. « Nous sommes dans une deuxième vague forte », a constaté le Premier ministre en appelant « de façon extrêmement claire à ce que nous nous mobilisions toutes et tous ».
« Il ne peut plus y avoir de relâchement », a averti le Premier ministre pour qui « les Français ont considéré un peu trop vite, malgré les discours que nous tenions, que ce virus avait disparu ». Face à la recrudescence de l’épidémie, « rien ne doit être exclu quand on voit la situation dans nos hôpitaux », a également dit le chef du gouvernement , toujours à propos de la possibilité de reconfinements locaux.
Le locataire de Matignon a comparé la lutte contre le Covid-19 à « une course d’endurance », qui « va durer plusieurs mois ». Il a de nouveau appelé à éviter « les contacts au maximum », notamment lors des retrouvailles en famille de la Toussaint. Mais « je ne vais pas vous dire qu’on ne peut pas voir papi et mamie ce serait ridicule », a-t-il ajouté. Ce qui semble indiquer qu’aucune restriction de circulation ne sera imposée contrairement à l’Allemagne. La limitation des regroupements pourrait en revanche être envisagée.