Les lieux de culte ne rouvriront pas le 11 mai, a indiqué mardi soir Emmanuel Macron aux responsables des cultes, en prévoyant une évaluation vers début juin ou mi-juin pour étudier la possibilité de réouverture. La réouverture des lieux de culte, « ce sera sans doute plutôt pour le mois de juin plutôt que tout de suite, et encore, il faudra connaître les conditions très spécifiques de sécurité sanitaire », a déclaré le président de la Fédération protestante de France François Clavairoly, précisant que le plan actuellement préparé par le gouvernement donnerait des détails.
Par ailleurs, le président de la République s’est entretenu un peu plus tôt avec le pape François. Les deux hommes ont trouvé « beaucoup de convergences » sur les réponses à apporter à la crise du coronavirus, selon l’Elysée. Durant un appel de 45 minutes, le pape « a salué les initiatives constructives » prises par la France au niveau international depuis le début de la crise sanitaire, selon la présidence.
– Deux centrales d’achat hospitalières ont annoncé avoir passé cette commande. La pénurie de surblouses jetables en plastique risquant de durer «en raison d’une offre insuffisante à l’échelle mondiale», ce «programme commun d’achat» soutenu par le ministère de la Santé «vise à faire fabriquer, en quelques semaines, plus d’un million de surblouses en tissu», indiquent dans un communiqué le Resah et UniHA. Leur particularité ? Elles pourront «être lavées environ 100 fois» chacune, réduisant d’autant la consommation de blouses, dont il faudra cependant assurer la collecte et le nettoyage.
Les deux centrales d’achat ont d’abord sollicité trois entreprises spécialisées dans l’habillement professionnel (ALM-Halbout, Grandjard et Mulliez) avec qui elles sont déjà en contrat et qui produiront 580.000 unités «livrables de manière échelonnée d’ici la fin juin». Elles ont par ailleurs lancé «un appel à participation» aux professionnels de la confection, via le comité stratégique de filière textile.
– Rentrée scolaire: pour Bayrou, «il faut faire confiance au terrain»
Interrogé sur France Info, l’ancien ministre de l’Education a plaidé pour une rentrée scolaire qui tienne compte des spécificités locales, fasse preuve de «souplesse» et de «confiance» dans les acteurs du «terrain», à rebours d’une «organisation française trop uniforme et centralisée».
«Il faut aussi penser que, pour un certain nombre de familles, il y a urgence à retrouver le cours normal de la vie», a également commenté le président du MoDem. «Il y a un équilibre à trouver entre l’école et la maison et je crois qu’on peut le faire pourvu que l’on fasse confiance au terrain et que l’on rompe avec cette habitude française déplorable que tout soit enfermé dans la même règle, la même norme, les mêmes obligations», a-t-il lancé