L’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale en première lecture à l’Assemblée nationale s’est terminé vendredi 23 octobre. Le texte doit maintenant être voté mardi 27 octobre. Il prévoit notamment l’allongement du congé paternité ou encore l’instauration d’une taxe sur les mutuelles. Le point sur les principales mesures.
C’est un « petit moment solennel », une « occasion historique », car « depuis 2002 et la création de ce congé paternité, aucun allongement n’avait eu cours », a souligné devant l’hémicycle le secrétaire d’Etat Adrien Taquet chargé de l’Enfance et des familles.
Les trois jours du congé de naissance seront toujours à la charge de l’employeur, et les 25 jours restants seront indemnisés par la Sécurité sociale. Comme c’est déjà le cas, sept jours supplémentaires seront ajoutés dans le cas d’une naissance multiple.
Une mesure favorable à l’égalité hommes-femmes
Actuellement, les pères ont le droit à 11 jours de congé paternité auxquels viennent s’ajouter trois jours de congé de naissance (qui peuvent être pris séparément). L’objectif est d’inciter davantage de pères à prendre leur congé paternité : ils sont actuellement 67 % à y avoir recours.
Le doublement du congé paternité est « une avancée », selon le président de la République. Pour lui, c’est « avant tout une mesure qui est favorable à l’égalité entre les femmes et les hommes », « grande cause du quinquennat ».