Entre l’arrivée d’un nouveau variant du coronavirus et des chiffres de nouvelles contaminations qui ne faiblissent pas, l’hypothèse d’un reconfinement ponctuel sur tout le territoire est évoquée après la période des fêtes.
Le professeur Djillali Annane, chef du service de réanimation de l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches, est catégorique. « Il faut quelque chose de drastique, court, qui se terminerait autour du 20 janvier et qui permettrait de ramener le nombre de contaminations quotidiennes proche de 1 000 par jour », déclarait-il à franceinfo mardi.
Christian Rabaud, professeur au CHRU de Nancy, acquiesce. Interrogé par Le Monde, il estime que plus tôt un confinement sera mis en place, moins il durera, avant de rappeler qu’il « faut peser le pour et le contre, l’impact psychologique sur la population, la faisabilité et l’acceptabilité sont cruciales pour l’efficacité d’une mesure ».
L’épidémiologiste Mircea Sofonea, maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses à l’université de Montpellier (Hérault), prévient dans Le Monde qu’un reconfinement national « risquerait d’être mal accepté et donc mal respecté ». Il plaide pour un confinement « limité aux zones les plus touchées ».