Enlisée dans des milliers d’amendements, la commission spéciale retraites à l’Assemblée a dû mettre fin à ses travaux sur le volet principal de la réforme, mardi 11 février au soir, sans parvenir à balayer l’ensemble du texte, une situation inédite.
#Retraites : @BrigBourguignon annonce "à regret" la fin des débats en commission pour tenir compte du "dépôt et du traitement des amendements pour la séance"
> "Notre commission a beaucoup travaillé : 75h de discussion et 5566 amendements examinés"#DirectAN pic.twitter.com/lbcSfD8O2w— LCP (@LCP) February 11, 2020
C’est donc la version du gouvernement qui sera examinée à partir du 17 février dans l’hémicycle, sans les minces changements votés en commission.
« C’est un constat que j’établis à regret, cela va sans dire », a reconnu la présidente de la commission Brigitte Bourguignon (LREM), tout en assurant que « le travail » accompli « ne restera pas lettre morte ».
Face à l’obstruction assumée des Insoumis, qui avaient déposé 19 000 des quelque 22 000 amendements, la commission a piétiné durant neuf jours et s’interrompt alors qu’il lui restait près de 14 000 amendements.
Elle va siéger un ultime jour mercredi pour examiner cette fois le volet organique de la réforme.