Un « scénario » permettant la sauvegarde de 460 à 560 emplois sur le site de Béthune a été proposé à Bridgestone par le gouvernement, a annoncé lundi la ministre déléguée chargée de l’Industrie.
« Nous avons demandé à Bridgestone de prendre le temps de creuser ce scénario complémentaire », a indiqué la ministre déléguée chargée de l’Industrie Agnès Pannier-Runacher. « Nous ne nous laisserons pas faire, nous allons nous battre pour donner un avenir industriel à ce site. (…) J’espère que nos amis japonais mesurent ce qui est en jeu au niveau humain à Béthune ».
Un porte-parole de Bridgestone en France a indiqué à l’AFP que le groupe réagirait lundi après-midi.
« C’était une réunion constructive, ça fait du bien de se sentir soutenus », a dit Stéphane Ducrocq, l’avocat représentant les salariés de Bridgestone. « On espère aller vers autre chose que cette fermeture. »
« Il faut que Bridgestone au Japon nous dise comment ils répondent », a souligné le président (ex-LR) des Hauts-de-France, Xavier Bertrand. « Si c’est non, on va rentrer dans un bras de fer pour obtenir le maximum pour le site et les salariés. On ne part pas comme ça, en France ».