À Londres, après l’accord sur les relations post-Brexit entre l’Union européenne et le Royaume-Uni, le Premier ministre Boris Johnson s’est voulu triomphant.
Un accord sur le Brexit a été trouvé, mais doit encore être validé dans chaque pays. Dans l’Hexagone, environ 120 000 entreprises, qui font affaire avec le Royaume-Uni, en sortent gagnants. Elles vont pouvoir continuer à exporter sans payer de taxe supplémentaire. C’est une bonne nouvelle, notamment pour les vignerons. La Grande-Bretagne est le deuxième marché mondial pour nos vins, juste derrière les États-Unis.
Toutefois, il est difficile de dire si la France sort gagnante de cet accord. Pour les pêcheurs, par exemple, c’est une défaite sur le papier, car ils devront diminuer de 25% leurs prises dans les eaux britanniques. Mais la situation est « moins pire » que prévue en cas de « no deal » car les bateaux français auraient été exclus des eaux britanniques très poissonneuses.
Par ailleurs, les grands perdants sont les étudiants français qui voudront étudier au Royaume-Uni. Les Anglais ont en effet décidé de se retirer du programme d’échange universitaire Erasmus, jugé trop coûteux par Boris Johnson.