Les élections présidentielle et législative boliviennes se tiendront le dimanche 3 mai, a décidé le Tribunal suprême électoral. Le chef de l’État Evo Morales avait démissionné le 10 novembre, après l’élection controversée du 20 octobre.
Le 10 novembre dernier, l’élection présidentielle contestée avait déclenché une violente révolte sociale et le départ du chef de l’État Evo Morales. « Le dimanche 3 mai, les citoyens voteront pour élire la présidence et l’Assemblée législative », a déclaré lors d’une conférence de presse le président du Tribunal suprême électoral (TSE) Salvador Romero. Un éventuel second tour sera organisé dans les 45 jours après le premier.
Premier président indigène de Bolivie, Evo Morales a démissionné le 10 novembre après 14 ans de pouvoir après avoir été lâché par la police et par l’armée, sous la pression de manifestations de l’opposition qui contestait sa réélection le 20 octobre pour un quatrième mandat. Ces troubles avaient fait 35 morts, selon la Commission interaméricaine des droits de l’homme. Depuis, la Bolivie est dirigée par une présidente par intérim, la sénatrice de droite Jeanine Añez.