Le pôle de santé publique vient d’ouvrir une enquête préliminaire pour « mise en danger de la vie d’autrui » dans l’affaire des bébés sans bras, selon une information du Parisien.
Le pôle de santé publique du parquet de Marseille a ouvert l’enquête préliminaire pour « mise en danger de la vie d’autrui » et « blessures involontaires avec incapacité supérieure à trois mois », a précisé Xavier Tarabeux à l’Agence France-Presse, confirmant une information du Parisien. L’enquête a été confiée à l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP) et à la gendarmerie de Lyon, a précisé le procureur de la République.
L’avocat lyonnais de la famille du petit garçon, Me Fabien Rajon, avait saisi le tribunal de grande instance de Marseille, qui dispose de l’un des deux pôles de santé publique en France avec celui de Paris. Première plainte à être déposée, selon Me Rajon, dans l’affaire des enfants nés avec une malformation des membres supérieurs (souvent les bras), elle faisait suite à la décision d’un comité d’experts de ne pas poursuivre les investigations sur des cas d’enfants nés avec cette malformation dans l’Ain.