Ce vendredi 13 novembre 2020 devait être une journée consacrée à la mémoire et au recueillement, cinq ans après les attentats de Paris et Saint-Denis qui ont fait 131 victimes et plus de 400 blessés. La crise sanitaire a changé la donne pour ce cinquième anniversaire. L’épidémie de coronavirus et le confinement contraignent les rescapés des attentats à commémorer différemment. Non sans une pointe d’amertume.
« On comprend absolument les raisons pour lesquelles on ne peut pas se réunir cette année », reconnaît Olivier Laplaud, vice-président de l’association Life for Paris et invité ce vendredi de BFM Paris. C’est néanmoins « extrêmement frustrant de ne pas pouvoir se réunir. »
Car outre les commémorations officielles, en présence d’élus, l’association organise habituellement ses propres réunions. Olivier Laplaud: « C’est à chaque fois un grand moment de partage, où on rit et pleure ensemble, où on peut s’embrasser, se prendre dans les bras, parler du passé, parler de l’avenir ».