Plusieurs personnalités se sont émues de la formule écrite sur une plaque rendant hommage au gendarme et le désignant comme «victime de son héroïsme». Un texte qui a pourtant été approuvé par la famille.
« Suggérer qu’Arnaud Beltrame aurait été victime de lui-même est révoltant. C’est le fondamentalisme islamiste qui l’a assassiné », a écrit, lundi 12 octobre sur Twitter, la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen. Elle a ajouté que la maire PS de Paris, Anne Hidalgo, « s’honorerait à faire modifier cette phrase qui choque nombre de Français ».
C'était passé inaperçu quand la plaque avait été dévoilée : suggérer qu’Arnaud #Beltrame aurait été victime de lui-même est révoltant. C’est le fondamentalisme islamiste qui l’a assassiné. @Anne_Hidalgo s’honorerait à faire modifier cette phrase qui choque nombre de Français. MLP https://t.co/qljW89RYoD
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) October 12, 2020
Une formulation « malheureuse »
Aurore Bergé, présidente déléguée du groupe LaREM à l’Assemblée nationale, a elle aussi exprimé son émotion sur Twitter : « Comment peut-on nier à ce point la barbarie et le terrorisme islamiste qui sont les seuls responsables de son assassinat ? S’il est mort en héros, il n’est en rien victime de son héroïsme ».
"Victime de son héroïsme".
Comment peut on nier à ce point la barbarie et le terrorisme islamiste qui sont les seuls responsables de son assassinat ?S'il est mort en héros, il n'est en rien victime de son héroïsme. pic.twitter.com/MLLcYNJPWA
— Aurore Bergé (@auroreberge) October 12, 2020
En réponse aux critiques, la mairie de Paris a indiqué que la famille d’Arnaud Beltrame avait validé la plaque commémorative : « Si la formulation ne convenait pas aujourd’hui à la famille, elle serait naturellement modifiée », a-t-elle toutefois précisé.