Macron : en cas de preuves avérées d’attaques chimiques, la France «frappera» en Syrie.
Si la France « a des preuves avérées que des armes chimiques proscrites sont utilisées contre les civils » en Syrie par le régime, « nous frapperons », a réaffirmé, mardi 13 février, Emmanuel Macron devant les 120 journalistes de l’Association de la presse présidentielle.
« Nous frapperons l’endroit d’où ces envois sont faits ou là où ils sont organisés. La ligne rouge sera respectée », a dit le président de la République. « Mais, aujourd’hui, nous n’avons pas de manière établie par nos services la preuve que des armes chimiques proscrites par les traités ont été utilisées contre les populations civiles », a-t-il ajouté. « Dès que la preuve sera établie, je ferai ce que j’ai dit », a-t-il prévenu tout en martelant que « la priorité, c’est la lutte contre les terroristes, les djihadistes ».
Des attaques à l’arme chimique menées début février par les forces pro-gouvernementales syriennes dans la province d’Idlib (nord-ouest) ont touché une dizaine de personnes. Ces dernières souffraient de troubles respiratoires. La seule riposte militaire à ces frappes remonte à avril 2017.