Amazon France a déposé jeudi dernier une demande pour mettre en place des mesures de chômage partiel dans six de ses entrepôts. Une demande refusée par le ministère du Travail, qui a confirmé la décision sans en préciser les raisons. Les syndicats s’indignent quant à eux de la demande formulée par le géant du e-commerce.
Au total, Amazon voulait mettre en chômage partiel 10 000 salariés en France, un dispositif dont bénéficient les entreprises qui ont suspendu en partie ou entièrement leurs activités à cause du coronavirus. Pour cela, le géant américain avait fait la demande jeudi auprès du ministère de l’Emploi. Ce dernier l’a refusé.
Pour l’administration française, la fermeture des sites français d’Amazon « n’est pas liée à une baisse d’activité mais à une décision de justice ». En effet, mi-avril, la justice française a contraint l’entreprise à réduire ses activités et lui a permis de ne livrer que des produits essentiels, comme des produits alimentaires ou médicaux.
La justice a obligé Amazon, sous peine d’amende, de faire comme le réclamaient les syndicats, une évaluation des risques sanitaires face au coronavirus. L’entreprise a préféré suspendre depuis le 16 avril toute activité pour ses entrepôts en France jusqu’au 5 mai inclus. D’où sa demande de chômage partiel.