Selon les travaux de 239 scientifiques issus de 32 pays, le coronavirus se transmet aussi par de minuscules gouttelettes qui peuvent traverser une pièce.
Les autorités sanitaires internationales expliquent aujourd’hui que le SARS-CoV-2 se transmet par de grosses gouttelettes. Ainsi, le postillon est considéré comme étant l’un des principaux biais de transmission du nouveau coronavirus, d’homme à homme.
Cette simulation démontre comment les éternuements se propagent dans l'air et pourquoi il vaut mieux éternuer dans son coude. (via @SciencesMag) https://t.co/Fb1MjGEcSB
— Bruno Guglielminetti (@Guglielminetti) April 2, 2020
Le 15 avril dernier, des chercheurs britanniques ont démontré dans la revue The New England Journal of Medicine, qu’en parlant ou en éternuant, l’homme éjecte des gouttelettes particulièrement propices à la diffusion du virus.
Un risque plus élevé dans espaces clos et mal ventilés
Dans des documents diffusés le 29 juin, l’Organisation Mondiale de la Santé indique que le virus n’est généralement pas aéroporté. Elle estime que la contamination par aérosols ne serait possible que lors de procédures médicales, qui induisent une pulvérisation de particules dans les airs (intubations, bronchoscopies, réanimations cardio-pulmonaires).