Après la publication d’un rapport de l’agence nationale de santé publique début octobre, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a annoncé ce dimanche dans Le Grand Jury de RTL-Le Figaro-LCI que le gouvernement allait lancer une nouvelle enquête, jugeant « insupportable » que ces cas groupés restent sans explication.
Ce que l’on désigne désormais comme « l’affaire des bébés sans bras » provoque une vive émotion et une forte mobilisation. Population et élus interpellent le gouvernement pour établir la vérité. « Nous voulons savoir » titre une pétition, en passe de recueillir 10 000 signatures en une semaine.
Agnès Buzyn vient de faire droit à leur demande. À noter qu’en associant son ministère à celui de la transition écologique, elle intègre les facteurs environnementaux (les pesticides notamment) parmi les causes potentielles de malformations congénitales. La ministre de la Santé a également annoncé que les financements des registres, dont le Remera, seraient maintenus.