Le confinement, décrété puis trois semaines pour tenter d’endiguer la propagation du coronavirus, commence à se durcir dans la capitale. À partir de mercredi, les activités sportives seront interdites entre 10 heures et 19 heures, mais autorisés le reste du temps, « au moment où l’affluence dans les rues est la plus faible », a indiqué la Maire de Paris Anne Hidalgo et le préfet de Police Didier Lallement dans un communiqué commun ce mardi. Les contrevenants seront verbalisés à hauteur de 135 euros. Les promenades, elles, restent autorisées.
« Je parle peu de ce déconfinement », a déclaré le Premier ministre à l’Assemblée nationale lors de la séance de Questions au gouvernement, ce mardi après-midi. « Ça n’est pas pour demain. Aujourd’hui l’impératif c’est de faire en sorte que le confinement fonctionne. […] Aujourd’hui c’est l’heure du confinement, et l’heure du confinement va durer. »
"Je parle peu de ce déconfinement. (…) Ça n'est pas pour demain. Aujourd'hui l'impératif c'est de faire en sorte que le confinement fonctionne. (…) Aujourd'hui c'est l'heure du confinement, et l'heure du confinement va durer", tranche @EPhilippePM.#DirectAN #QAG #COVID19 pic.twitter.com/GzVP09arZ9
— LCP (@LCP) April 7, 2020
La ville de Biarritz a interdit la « station assise de plus de deux minutes » sur ses bancs afin de rappeler « l’impossibilité de flâner », a indiqué ce mardi la municipalité. Lundi, dans une lettre d’information publiée sur son site internet, la mairie a rappelé qu’elle avait décidé de « compléter le dispositif national » par cet arrêté municipal, daté du 20 mars. Le texte, passé alors inaperçu, interdit entre autres « la station assise d’une durée de plus de deux minutes sur un banc ou sur un espace assimilable ».